Le sorgho source d’électricité ? Oui c’est possible.

 


Faire le bon choix variétal
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Il faut opter pour un sorgho biomasse, capable d’atteindre 5 mètres de haut et de produire un volume de biomasse très élevé : jusqu’à 80 tonnes/ha en vert. Résistant à la verse, ce sorgho biomasse aura pour caractéristique d’être ligneux, donc inadapté à la production d’ensilage destiné à l’alimentation animale.

Débuter la récolte par le broyage.

Le broyage est la 1ère étape de la récolte et il s’applique à la plante entière. Deux techniques sont possibles : le broyeur à marteaux et le broyeur sur bec à maïs.

À gauche : broyeur sur bec de maïs. À droite : broyeur à marteaux.

 

Le résultat du broyage sur bec de maïs (à gauche) est plus grossier que celui du broyeur à marteaux (à droite), mais cela n’a pas de conséquence pour le pressage.

 

Sécher puis andainer.

Après l’étape du broyage, le sorgho est laissé au sol durant 5 à 7 jours, afin de sécher. Il est ensuite andainé.

 

 

 

 

 

Presser et … livrer.
La dernière étape culturale est le pressage.

Les ballots de sorgho sont ensuite transportés jusqu’à l’usine où ils seront transformés en électricité.

 

Chaque année l’usine transforme l’équivalent de 40 000T de biomasse qui alimentent en électricité environ 60 000 foyers.

 

On continue ?

Début 2020 le sorgho prendra la parole dans de nombreux salons.

Plus de surfaces. Plus de rendements ! Le sorgho poursuit sa progression.